Clause de non concurrence : une renonciation doit être claire et non équivoque
Temps de lecture : 2 min
Contenu ancien
Il se peut que les informations contenues dans cet article et les liens ne soient plus à jour.
Clause de non concurrence : intérêt d’une renonciation
Une clause de non-concurrence interdit au salarié, après rupture de son contrat de travail, pour quelque cause que ce soit (licenciement ou démission), d’exercer une activité concurrente à celle de l’entreprise, soit personnellement, soit pour le compte d’un autre employeur.
Pour rédiger une clause de non concurrence efficace, suivez les recommandations de l’ouvrage « Gérer le personnel » des Editions Tissot.
La clause de non concurrence génère des obligations à l’encontre du salarié mais aussi de l’employeur, ce dernier devant assurer une contrepartie financière. De ce fait, le contrat de travail prévoit généralement la faculté, pour l’employeur, d’y renoncer.
En renonçant au bénéfice de la clause, l’employeur se dégage de son obligation d’assurer la contrepartie initialement prévue au contrat.
Modalités de la renonciation à une clause de non concurrence
Une renonciation doit être effectuée dans les règles. Si des modalités spécifiques sont prévues par le contrat ou par l’accord collectif applicable, respectez-les scrupuleusement (délai de renonciation, etc.).
Une renonciation incorrecte ne vous dégagera pas de votre obligation financière.
Pour être efficace, votre volonté de renonciation doit impérativement être claire et non équivoque.
En se contentant d’une formule rédigée en termes généraux, l’employeur ne se dégage pas de son obligation d’assurer une contrepartie financière au salarié.
Pour éviter ce genre de risque, utilisez notre modèle de renonciation, que nous mettons gratuitement à votre disposition ci-dessous.
Florent Allard
Cour de cassation, chambre sociale, 8 juin 2011, n° 10–12736 et 10–13755 (La renonciation à une clause de non concurrence doit être claire et non équivoque)
- Ai-je le droit de conclure une rupture conventionnelle alors qu’il existe un litige avec le salarié ?Publié le 16/01/2025
- Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) : prolongé jusqu’au 31 décembre 2025Publié le 24/12/2024
- Rupture conventionnelle : les principales erreurs à éviterPublié le 23/12/2024
- Abandon de poste : la présomption de démission est validée par le Conseil d’EtatPublié le 19/12/2024
- Ai-je le droit d'exiger le paiement d'une indemnité de dédit-formation en cas de rupture conventionnelle ?Publié le 19/12/2024