Elections législatives : les règles à connaître sur les salariés candidats et ceux qui terminent leur mandat

Publié le 14/06/2024 à 15:00, modifié le 17/06/2024 à 14:20 dans Temps de travail.

Temps de lecture : 3 min

Contenu réservé aux abonnés à l'Actualité Premium

Les personnes qui se présentent aux élections législatives avaient jusqu'au 16 juin pour déposer leur candidature. Si, dans votre entreprise, un salarié est candidat à ces élections, il bénéficie d’autorisations d’absence pour mener campagne et pour exercer son mandat, s’il est élu. Pour ceux qui perdront leur siège de député, ils pourront, sous certaines conditions, réintégrer leur poste.

Candidats aux élections législatives : autorisation d’absence pendant la campagne électorale

Le salarié, candidat aux élections législatives, bénéficie d’un temps pour participer à la campagne électorale. Ce temps diffère selon l’élection.

Pour les élections à l’Assemblée nationale, ce droit, accordé sur demande, est de 20 jours ouvrables (Code du travail, art. L. 3142-79 ).

Ces absences sont d’au moins une demi-journée entière. Le salarié candidat doit vous avertir 24 heures au moins avant le début de chacune de ses absences.

Sous certaines conditions, celles-ci peuvent être imputées sur les congés payés et sont donc rémunérées. Si elles ne sont pas imputées sur le congé payé annuel, elles ne sont pas rémunérées. Mais sachez qu’elles peuvent toutefois donner lieu à récupération avec votre accord.

Notez le

La durée de ces absences est assimilée à une période de travail effectif pour la détermination des droits à congés payés et ceux liés à l’ancienneté.

La suite du contenu est réservée aux abonnés à l'Actualité Premium

Essayez l'Actualité Premium

À partir de 9,90€ / mois
  • Déblocage de tous les articles premium
  • Accès illimité à tous les téléchargements
Déjà abonné ?Je me connecte