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Femmes : nouvelles mesures à venir en cas de fausse couche ou règles douloureuses

Publié le 12/05/2023 à 11:40, modifié le 15/05/2023 à 11:27 dans Licenciement.

Temps de lecture : 5 min

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Les parlementaires finalisent une loi qui créée une protection contre le licenciement pour les salariées victimes d’une fausse couche tardive et supprime tout délai de carence pour les IJSS en cas d’arrêt maladie lié à une fausse couche. D’autres mesures relatives à la mise en place d’un congé en cas de fausse couche ou de règles douloureuses sont en cours de discussion via d’autres propositions de loi. Le règlement intérieur de l’entreprise pourrait même être modifié !

Nouvelle protection contre le licenciement en cas de fausse couche tardive

La proposition de loi visant à favoriser l'accompagnement des couples confrontés à une interruption spontanée de grossesse prévoit qu’aucun employeur ne pourrait rompre le contrat de travail d’une salariée victime d’une fausse couche tardive. Cette protection jouerait ainsi pendant les 10 semaines qui suivent une interruption spontanée de grossesse médicalement constatée ayant eu lieu entre la 14e et la 21e semaine d’aménorrhée incluses.

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Aujourd’hui, une grossesse arrêtée à 22 semaines d’aménorrhée moins un jour ne donne lieu à aucune protection, alors qu’une interruption de grossesse à compter de la 22e semaine donne droit à une protection pour 26 semaines au minimum (correspondant à la durée du congé maternité). Les parlementaires ont souligné qu’une telle différence de traitement apparaît disproportionnée par rapport à la différence de situation dont elle découle.

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