Frais de transport et forfait mobilités durables : les nouveautés prévues pour les années 2024 et 2025

Publié le 22/12/2023 à 11:11 dans Chiffres et données sociales.

Temps de lecture : 4 min

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La loi de finances rectificative 2022 avait valorisé, de façon provisoire, les plafonds d’exonération sociale et fiscale de la prime de transport et du forfait mobilités durables. Des dispositions particulières s’appliquent également pour la prise en charge des frais de transport publics. La loi de finances 2024 proroge ces mesures. Des nouveaux plafonds s’appliqueront également à compter de 2025.

Frais de transport et forfait mobilités durables : les plafonds d’exonération sociale et fiscale applicables en 2024

La prime de transport

La prime de transport (ou de carburant) est une prise en charge facultative des frais de carburant ou d’alimentation électrique, hybride rechargeable ou hydrogène, engagés par les salariés pour leurs déplacements domicile-travail. Cette prime bénéficie d'exonérations sociale et fiscale.

La loi de finances rectificative 2022 a valorisé provisoirement le montant de la prise en charge des frais de transport personnel exonéré de cotisations et d’impôt sur le revenu.

Pour les années 2022 et 2023, la prime de transport bénéficie de ces exonérations :

  • jusqu’à 400 euros pour les frais de carburant (600 euros pour les territoires ultra-marins) ;

  • jusqu’à 700 euros pour les frais liés à l’alimentation électrique (900 euros pour les territoires ultra-marins).

Notez le

Avant cet ajustement exceptionnel et provisoire, la prime carburant, seule, était fixée à 200 euros.

Le forfait mobilités durables

La loi de finances rectificative 2022 a également revalorisé les plafonds pour bénéficier du forfait mobilités durables et de ses avantages sociaux et fiscaux. Cette mesure, également temporaire, s'applique pour les années 2022 et 2023. Il est exonéré de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu, dans la limite de :

  • 700 euros par an et par salarié dont 400 euros maximum pour les frais de carburant en métropole ;

  • 900 euros, dont 600 euros pour frais de carburant dans les départements et régions d'outre-mer.

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