ARTICLE CONSEIL

La rémunération des jours fériés de mai

Publié le 26/04/2024 à 14:30, modifié le 29/04/2024 à 12:47 dans Congé, absence et maladie.

Temps de lecture : 5 min

Contenu réservé aux abonnés à l'Actualité Premium

Cette année, le mois de mai comporte 4 jours fériés qui tombent en semaine. Le 1er mai est obligatoirement chômé, sauf pour certains secteurs. Comment est rémunéré le 1er mai s’il est travaillé ? Et lorsque ces 4 jours sont chômés, quelles sont les répercussions sur la rémunération des salariés et leurs congés payés ?

Dans le Code du travail, 11 jours sont inscrits comme étant des jours fériés. Le 1er mai est le seul jour obligatoirement chômé (c’est-à-dire non travaillé). Pour les autres jours, la loi n’impose pas le repos, sauf pour certains travailleurs.

Un accord d’entreprise ou, à défaut, une convention collective définit les jours fériés chômés. En l'absence d’accord, vous fixez les jours fériés chômés.

Jours fériés : sont-ils toujours chômés ?

Le 1er mai

Le 1er mai est le seul jour prévu par le Code du travail comme étant obligatoirement chômé pour tous les salariés. Cela signifie que les salariés n’ont pas à venir travailler et que leur rémunération leur est versée normalement.

Cette obligation de repos concerne tous les salariés, quels que soient leur âge, leur sexe ou leur ancienneté.

En raison de la nature de leur activité, certaines entreprises ne peuvent toutefois pas interrompre leur fonctionnement. Cela concerne notamment les hôtels, les établissements hospitaliers ou encore les établissements industriels fonctionnant en continu. Pour ces entreprises, le travail est possible ce jour-là.

Si vous êtes dans cette situation, vous n’avez pas besoin de solliciter une autorisation préalable pour faire travailler vos salariés. La seule condition est de pouvoir justifier que l’activité de votre entreprise nécessite un fonctionnement continu.

Les autres jours fériés

Le Code du travail liste 10 jours fériés autres que le 1er mai et qui s’appliquent sur l’ensemble du territoire français :

  • le 1er janvier ;

  • le lundi de Pâques ;

  • le 8 mai  ;

  • le jeudi de l’Ascension  ;

  • le lundi de Pentecôte  ;

  • le 14 juillet  ;

  • le 15 août  ;

  • la Toussaint  ;

  • le 11 novembre  ;

  • le 25 décembre.

A ces jours fériés légaux, peuvent s’ajouter des jours fériés propres à certains départements, à certaines professions, voire en vertu d’usages locaux.

Même si de nombreuses entreprises ne travaillent pas ces jours-là, le chômage de ces jours fériés n’est pas imposé par le Code du travail.

Le chômage de ces 10 jours peut être lié à des usages professionnels, ou résulter de l'application d’un accord ou d'une convention collective.

La suite du contenu est réservée aux abonnés à l'Actualité Premium

Essayez l'Actualité Premium

À partir de 9,90€ / mois
  • Déblocage de tous les articles premium
  • Accès illimité à tous les téléchargements
Déjà abonné ?Je me connecte