Paie des salariés à temps partiel : exemples pour comprendre l’impact du nouveau choix offert en matière de plafond de Sécurité sociale

Publié le 03/10/2023 à 10:22 dans Rémunération.

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Le Bulletin officiel de Sécurité sociale (BOSS) a récemment changé les règles sur le calcul des bulletins de paie des salariés embauchés à temps partiel. Pour les employeurs comme pour les salariés, un choix entre deux options va devoir s’opérer. Pour une meilleure compréhension de ce choix, nous vous proposons d’en observer les conséquences autour de la réalisation de 4 bulletins de paie tests.

Plafond mensuel de Sécurité sociale des salariés à temps partiel : rappel sur le choix offert en matière de proratisation

Le plafond de Sécurité sociale est un élément essentiel du calcul des bulletins de paie car de nombreuses charges sociales voient leur assiette dépendante de ce plafond.

Si le plafond mensuel de référence en 2023 est de 3666 euros, ce plafond est à adapter en fonction de plusieurs situations. Par exemple, un salarié à temps partiel doit voir la valeur du plafond utilisée pour calculer son bulletin de paie proratisée en fonction de sa durée du travail.

Comment s’effectue cette proratisation ? En multipliant un facteur à la valeur mensuelle de référence du plafond. Ce facteur est égal à l’addition de la durée contractuelle de travail du salarié et du nombre d’heures complémentaires travaillées sur le mois, somme à diviser par la durée collective du travail à temps plein applicable dans l’entreprise (en principe, 151,67 heures).

Nouveauté apportée par la mise à jour du BOSS en date du 16 août 2023 : il est désormais possible de ne plus proratiser le plafond pour les salariés à temps partiel. On applique alors un plafond de 3666 euros, peu importe la durée contractuelle du salarié. Pour cela, il est nécessaire que le salarié et l’employeur formulent un accord commun actant la non-proratisation du plafond.

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