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Rupture conventionnelle : précision sur le délai de rétractation
Publié le par Rupture du contrat de travail.
dansLa rupture conventionnelle, mode de rupture du contrat de travail d’un commun accord de l’employeur et du salarié, peut faire l’objet d’une rétractation de la part de l’une des parties. Pour cela, elles disposent d’un délai de 15 jours. Mais quelle date prendre en compte ? Celle de l’envoi de la lettre de rétractation ou celle de sa réception ?
Rupture conventionnelle : principe
La rupture conventionnelle permet de rompre le CDI d’un salarié en respectant une procédure particulière qui démarre avec l’organisation d’un ou plusieurs entretiens avec le salarié concerné. Une fois d’accord, vous rédigez une convention de rupture conventionnelle.
A compter de la date de signature de la convention, chaque partie dispose d’un délai de 15 jours calendaires pour se rétracter.
Rupture conventionnelle : le délai de rétractation
Le délai de rétractation de 15 jours commence à courir le lendemain de la signature de la convention.
Lorsque le délai expire un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, il est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.
La partie qui souhaite se rétracter peut envoyer jusqu’au dernier jour minuit sa lettre de rétractation.
Ce n’est pas la date de réception qui compte mais la date d’envoi de la lettre.
Sachez également que, dorénavant, à l’issue du délai de rétractation de 15 jours calendaires, vous pouvez communiquer la demande d’homologation de rupture conventionnelle par voie de télétransmission. Pour plus de précision, consultez notre article : « Rupture conventionnelle : télétransmettre une demande d’homologation ».
Cour de cassation, chambre sociale, 14 février 2018, n° 17-10035 (dans l’appréciation du respect du délai de rétractation de 15 jours, il faut tenir compte de la date d’envoi du courrier de rétractation)