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Salaires, augmentations, épargne : quelles sont les pratiques des entreprises ?
Publié le par Rémunération.
dansLes pratiques des entreprises en matière de rémunération sont très variées, tout comme les outils qui sont à leur disposition : augmentations, primes, épargne salariale, compléments de rémunération sous forme de mutuelle ou de tickets restaurant, etc. Quelles sont les grandes tendances ? Comment les entreprises conjuguent-elles tous ces outils ?

Les augmentations : générales, individuelles ou mixtes ?
Plus la taille de l’entreprise est importante, plus les augmentations sont mixtes, c’est-à-dire à la fois générales et individuelles :
Taille de l’entreprise
|
Augmentations
générales
uniquement |
Augmentations
individuelles
uniquement |
Augmentations
mixtes
|
De 10 à 19 salariés
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45 %
|
21 %
|
34 %
|
De 20 à 49 salariés
|
34 %
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22 %
|
44 %
|
De 50 à 99 salariés
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25 %
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18 %
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57 %
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De 100 à 249 salariés
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20 %
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16 %
|
64 %
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De 250 à 499 salariés
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16 %
|
17 %
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67 %
|
500 salariés ou plus
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9 %
|
14 %
|
77 %
|
Les principaux critères d’attribution des augmentations générales pour les non-cadres sont en réalité des contraintes, puisqu’il s’agit :
- de la revalorisation du SMIC ;
- de l’application de la convention collective de branche.
Toutes catégories professionnelles confondues, viennent ensuite l’inflation, les résultats financiers de l’entreprise et la nécessité de maintenir un bon climat social.
Les principaux critères d’attribution des augmentations individuelles sont les suivants :
- l’intensité des efforts dans le travail ;
- l’implication dans les objectifs de l’entreprise ;
- la contribution au fonctionnement de l’équipe ;
- la capacité de répondre à des sollicitations imprévues.
La négociation annuelle est obligatoire dans les entreprises comprenant une ou plusieurs sections syndicales.
Presque 60 % des entreprises de plus de 10 salariés ont attribué des primes dites « fixes », c’est-à-dire indépendantes de la performance (13e mois, ancienneté, pénibilité, salissure, etc.).
Elles ne sont en revanche qu’un tiers à avoir accordé de primes liées à la performance, sachant que les principales primes accordées dans ce cadre sont l’intéressement et la participation.
Là encore, plus la taille de l’entreprise est grande, plus il y a de salariés concernés.
Les autres avantages
Certains avantages mis en place par les entreprises constituent en réalité une forme de complément de rémunération :
Nature du complément de rémunération | % d’entreprises concernées |
Mutuelle (facultative ou obligatoire)
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65 %
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Avantages en nature (voiture, nourriture, etc.)
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33 %
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28 %
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Autres avantages (crèches, chèques vacances, etc.)
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13 %
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Dispositif d’épargne retraite
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12 %
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A. Ninucci
(Étude DARES – Les pratiques de rémunération des entreprises en 2007 : des formules hybrides tant pour les cadres que pour les non-cadres – Février 2010)
Pour plus de précisions sur tous ces éléments de rémunération les Editions Tissot vous conseillent leur ouvrage « Gérer le personnel » et leur formation « Gérer la paie étape par étape ».
Article publié le 24 février 2010