Activité partielle des salariés protégés : votre accord redevient nécessaire en 2023
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La crise sanitaire a permis aux employeurs de s’affranchir de l’accord des salariés protégés pour le placement en activité partielle. Mais 2023 marque un retour à la normale.
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Essayer gratuitement pendant 30 joursJe me connecteActivité partielle : votre employeur a pu vous l’imposer pendant la crise sanitaire
Il n’est en principe pas possible d’imposer une modification de son contrat de travail ou un changement de ses conditions de travail à un salarié protégé, ce qui inclut son placement en activité partielle.
Mais pendant la crise sanitaire, il était possible pour l’employeur d’imposer aux salariés protégés l’activité partielle. Il fallait pour cela que l’activité partielle « affecte, tous les salariés de l'entreprise, de l'établissement, du service ou de l'atelier auquel est affecté ou rattaché l'intéressé ». Ils devaient donc tous être placés en activité partielle.
Accord nécessaire des salariés protégés pour l’activité partielle en 2023
Cette dérogation a pris fin au 31 décembre 2022. Depuis le 1er janvier 2023, il faut à nouveau l’accord du salarié protégé pour le mettre en activité partielle. Dans ce cas, l’employeur doit normalement faire une proposition au salarié protégé, qui doit donner son accord pour que celle-ci puisse s’appliquer.
Cela concerne les membres du CSE mais aussi les délégués syndicaux, les salariés mandatés, etc.
Ordonnance n° 2021-1214 du 22 septembre 2021 portant adaptation de mesures d'urgence en matière d'activité partielle, Jo du 23
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