L’avis spécifique du CSE en matière de risques psychosociaux n’est pas requis dans le cadre d’un PSE

Publié le 28/11/2024 à 08:30, modifié le 29/11/2024 à 10:20 dans Comité social et économique (CSE).

Temps de lecture : 4 min

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Lorsqu’un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est élaboré dans le cadre d'un licenciement économique, il doit prendre en compte les risques psychosociaux (RPS) qui peuvent être engendrés par sa mise œuvre. Cela implique une nécessaire information du CSE sur la question.

PSE : obligation de consultation du CSE en matière de risques psychosociaux

Dans les entreprises de 50 salariés ou plus, lorsqu’un plan de sauvegarde de l’emploi est élaboré par l’employeur, vous devez être informés et consultés sur :

  • l’opération de restructuration projetée et ses modalités d’application ;
  • et sur le projet de licenciement collectif.

Vous devez alors tenir au moins deux réunions espacées d'au moins 15 jours.

Parmi les informations qui doivent vous être communiquées dès la convocation à la première réunion, il y a les conséquences éventuelles des licenciements projetés en matière de santé, de sécurité ou de conditions de travail (Code du travail, art. L. 1233-30).

Notez le

Vous devez rendre un avis dans un délai qui varie entre 2 et 4 mois à compter de la date de la première réunion, selon le nombre de licenciements envisagés. Une convention collective peut toutefois prévoir des délais différents. Si vous ne rendez pas d’avis dans le délai imparti, le CSE sera réputé avoir été consulté.

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