De nouveaux aiguillages sur la caractérisation du préjudice d’anxiété

Publié le 18/04/2023 à 08:39 dans Risques professionnels.

Temps de lecture : 5 min

Contenu réservé aux abonnés à l'Actualité Premium

Contenu ancien

Il se peut que les informations contenues dans cet article et les liens ne soient plus à jour.

Accessible à tous les salariés, la reconnaissance du préjudice d’anxiété oscille entre la présomption et la démonstration. Se retrouvent alors tenus à une exigence de preuve les salariés n’ayant pas travaillé dans un établissement ouvrant droit à l’allocation de cessation anticipée d'activité (ACAATA). Quels sont les motifs susceptibles de le caractériser ? Retour sur trois récentes décisions de la Cour de cassation.

Indemnisation du préjudice d’anxiété : les règles applicables aux salariés inéligibles à l’ACAATA

Depuis 2019, les salariés non éligibles à l’ACAATA peuvent demander réparation de leur préjudice d’anxiété.

Rappel

Le préjudice d'anxiété permet de réparer l'ensemble des troubles psychologiques résultant du risque de déclaration à tout moment d'une maladie liée à l’exposition à un agent nocif.

Pour cela, il faut caractériser un manquement de l’employeur à son obligation de sécurité en établissant :

  • une exposition à l’amiante ou à une autre substance nocive/toxique générant un risque élevé de développer une pathologie grave ;
  • un préjudice d’anxiété personnellement subi résultant de cette exposition.

La suite du contenu est réservée aux abonnés à l'Actualité Premium

Essayez l'Actualité Premium

À partir de 9,90€ / mois
  • Déblocage de tous les articles premium
  • Accès illimité à tous les téléchargements
Déjà abonné ?Je me connecte