Des risques professionnels différents selon les métiers

Publié le 08/07/2014 à 08:42, modifié le 11/07/2017 à 18:25 dans Risques professionnels.

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Il se peut que les informations contenues dans cet article et les liens ne soient plus à jour.

Une enquête de la DARES relève que d’un métier à l’autre, les risques professionnels varient. Elle sépare les métiers qui supposent une importante demande psychologique et beaucoup de marge de manoeuvre et les métiers qui exigent des contraintes physiques importantes et exposent à des risques (chimiques ou biologiques).

Des contraintes physiques soutenues

En 2010, 38 % des salariés étaient exposés à au moins une contrainte physique intense.

Les ouvriers de la manutention et du BTP mais également ceux du secteur tertiaire comme les coiffeurs, les esthéticiens ou les bouchers, les charcutiers et les boulangers sont les plus touchés. Dans l’exercice de ces professions, les salariés doivent rester longtemps debout.

En outre, dans les métiers du BTP et de l’industrie (assurance, informatique, etc.), les salariés restent plus de 20 heures par semaine devant un écran.

L’exposition aux risques

En 2010, 33 % des salariés étaient soumis à au moins un produit chimique. Ceux du secteur de la maintenance sont très exposés et plus particulièrement les ouvriers de la réparation automobile (90 %).

Les aides-soignants, les infirmiers et les sages-femmes sont exposés au risque biologique, 22 % d’entre eux utilisent des agents biologiques.

De plus, 95 % d’entre eux sont exposés à des agents biologiques émanant d’autres personnes.

Dans les métiers des services aux particuliers et aux collectivités (aides à domicile et aides ménagères), 83 % sont touchés.

Pour réduire le risque chimique, les Editions Tissot vous proposent une formation spécifique « Formation évaluer et prévenir le risque chimique ».

Les horaires atypiques

Les salariés des métiers de la sécurité-défense, de la santé et de l’hôtellerie-restauration et les conducteurs de véhicules sont soumis à des horaires inhabituels (travail de nuit, jours fériés, dimanche).

Les contraintes dues aux machines et à une surveillance quotidienne

Dans le secteur de l’industrie de process, de l’enlèvement du métal, et de la mécanique et graphiques, les ouvriers subissent des contraintes dues à l’utilisation des machines et une attention permanente de leur supérieur.

Un faible pouvoir de décision et une forte demande psychologique

Les risques psychosociaux se définissent comme « les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental ».

Ce sont les employés et les techniciens du secteur bancaire et assurances qui arrivent en tête des secteurs les plus « tendus ». Sont concernés, les ingénieurs et les cadres techniques mais aussi les personnels d’études et de recherche.

En outre, toujours dans le secteur bancaire et assurances mais également dans les métiers du commerce, des objectifs chiffrés précis sont à atteindre pour les salariés.

Les métiers en contact avec le public

Les professionnels de ces différents métiers (santé, action sociale, culturelle et sportive) sont plus exposés à des situations de tension ou à des agressions dans leur travail. On peut relever que par exemple dans le secteur de la coiffure, les tensions et les agressions sont rares, il n’en est pas de même pour les secteurs de la police, de l’armée…

Retrouvez tous les résultats de l’étude de la DARES ici :

Etude de la DARES sur les risques professionnels (pdf | 17 p. | 884 Ko)

DARES analyses n° 2014–039 du 27 mai 2014 (des risques professionnels contrastés selon les métiers)