La pénibilité au travail ne concerne pas vraiment les cadres

Faux

Quand on pense pénibilité, les premiers salariés concernés qui viennent à l’esprit sont les ouvriers.

Bien qu’il s’agisse de la catégorie socioprofessionnelle la plus exposée aux conditions de travail physiques pénibles, ce n’est pas la seule.

Pour rappel, la loi prévoit dix facteurs de pénibilité :

• au titre des contraintes physiques marquées :
  • manutentions manuelles de charges,
  • postures pénibles,
  • vibrations mécaniques ;
• au titre d’un environnement physique agressif :
  • les agents chimiques dangereux (y compris les poussières et fumées),
  • le travail en milieu hyperbare,
  • les températures extrêmes,
  • le bruit ;
• au titre des rythmes de travail :
  • le travail de nuit,
  • le travail en équipes successives alternantes,
  • le travail répétitif.

Les cadres et les professions intellectuelles ainsi que les professions intermédiaires sont parmi les principales populations exposées à des contraintes cervicales exigeantes.

En outre, l’enquête SUMER 2017 met en évidence qu’ils peuvent – même dans de faibles proportions – être exposés à chacun des autres facteurs, notamment le travail posté.

Pour une politique complète de prévention de la pénibilité, vous devez donc tenir compte de l’ensemble des salariés exposés. Cela permettra de mieux cibler les actions de sensibilisation et d’amélioration.

Pour plus de détails sur les obligations des entreprises en matière de pénibilité, les Editions Tissot vous conseillent la documentation « Santé sécurité au travail ACTIV ».