Le bruit au travail on ne peut rien y faire ça fait partie de l’environnement de travail

Faux.

Il est courant de considérer que des machines bruyantes et qu’un local où le moindre son résonne sont inéluctables, qu’il est inévitable que des tôles ou des bouteilles s’entrechoquent dans un processus de production. La première solution qui vient à l’esprit est la mise à disposition de bouchons d’oreille ou de casques anti-bruit.

Pourtant, comme toute onde, le bruit est réductible en agissant sur l’émission, sur la propagation ou sur la réception.

Vous pouvez par exemple :

• remplacer une machine par une autre moins bruyante ;
• revoir les procédés de fabrication pour qu’ils soient moins sonores ;
• installer les équipements sur des semelles antivibratiles ;
• cloisonner les zones les plus bruyantes.

Si vous envisagez d’améliorer l’absorption acoustique, avec des parois en mousse, des baffles et des pièges à son, faites-vous conseiller par un acousticien.

Pour protéger les postes de travail des salariés, les écrans acoustiques peuvent réduire l’exposition sonore de plusieurs décibels.

Il existe par ailleurs des marges de manœuvre sur l’organisation du travail pour limiter la durée et l'intensité de l'exposition en faisant tourner les salariés entre les postes bruyants et les postes non bruyants et en prévoyant des périodes de repos.

Pour bien comprendre le risque bruit, les Editions Tissot vous proposent d’organiser un quart d’heure sécurité sur le sujet grâce à leur fiche prête à l’emploi « Je me protège du bruit ».