Les radiofréquences : quels sont les risques pour la santé des personnes ?
Publié le 22/07/2009 à 00:00, modifié le 11/07/2017 à 18:19 dans Risques professionnels.
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Il se peut que les informations contenues dans cet article et les liens ne soient plus à jour.
Le terme « radiofréquences » désigne un ensemble d’applications pour l’identification d’objets utilisant une communication par ondes radio, c’est-à-dire « sans fil ». Toute la communauté scientifique est préoccupée par les effets à long terme sur la santé d’une exposition à ces radiofréquences.
Les radiofréquences dont la fréquence est comprise entre 30 Kilohertz et 300 Gigahertz permettent de transmettre des informations à distance par voie hertzienne. Elles sont à la base des communications sans fil en général.
Elles sont utilisées dans de nombreuses applications, telles que la radiodiffusion, les systèmes d’alarme, la télécommunication, l’industrie, la recherche, etc.
A ce jour, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le seul effet sanitaire produit par les champs de radiofréquences et établi dans les études scientifiques, a été une augmentation de la température corporelle supérieure à 1°C lors d’une exposition à des champs à très haute intensité, que l’on peut trouver dans l’industrie.
Les champs de radiofréquences ont une puissance maximale à la source qui diminue ensuite rapidement avec la distance. Des études récentes ont démontré que les expositions émanant des stations de base et des technologies sans fil, dans des secteurs tels que les hôpitaux et les écoles, sont des milliers de fois plus basses que les normes internationales.
En France, la réglementation en matière de sécurité des personnes exposées aux rayonnements des équipements de radiocommunication repose sur le décret n° 2002–775 du 3 mai 2002 et l’arrêté du 8 octobre 2003.
Les valeurs limites d’exposition du public aux champs émis par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication sont fixées par le décret n° 2002–775 du 3 mai 2002. Ces valeurs sont établies pour les fréquences entre 0 et 300 GHz.
Le respect des valeurs limites est vérifié par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) lors de la délivrance de l’accord pour l’implantation des stations de base radioélectriques. Pour la période 2004–2007, une campagne des mesures a été réalisée par des laboratoires accrédités et analysée par l’ANFR. Les moyennes des niveaux de champs relevés dans les lieux de mesures choisis montrent qu’ils sont inférieurs à 2 % des valeurs limites d’exposition, quelle que soit la bande de fréquence considérée.
L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) a publié en janvier 2009 un rapport sur l’évaluation des impacts sanitaires sur les systèmes d’identification par radiofréquences (RFID).
Ce rapport indique que « l’étude de la littérature, ainsi que les résultats des campagnes de mesures, ne permettent pas à ce jour d’établir l’existence d’un risque sanitaire lié à l’exposition aux champs électromagnétiques émis par des systèmes RFID. Toutefois, il est à noter que l’exposition professionnelle peut être nettement plus importante que celle de la population générale ».
L’AFSSET recommande :
Sources :
Recommandation européenne 1999/599 (limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques)
Décret n° 2002–775 (valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques)
Avis de l’AFSSET n° 2005/013
Arrêté du 8 octobre 2003 (spécifications techniques applicables aux équipements terminaux radio électriques)
Article publié le 22 juillet 2009
Elles sont utilisées dans de nombreuses applications, telles que la radiodiffusion, les systèmes d’alarme, la télécommunication, l’industrie, la recherche, etc.
A ce jour, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le seul effet sanitaire produit par les champs de radiofréquences et établi dans les études scientifiques, a été une augmentation de la température corporelle supérieure à 1°C lors d’une exposition à des champs à très haute intensité, que l’on peut trouver dans l’industrie.
Les champs de radiofréquences ont une puissance maximale à la source qui diminue ensuite rapidement avec la distance. Des études récentes ont démontré que les expositions émanant des stations de base et des technologies sans fil, dans des secteurs tels que les hôpitaux et les écoles, sont des milliers de fois plus basses que les normes internationales.
En France, la réglementation en matière de sécurité des personnes exposées aux rayonnements des équipements de radiocommunication repose sur le décret n° 2002–775 du 3 mai 2002 et l’arrêté du 8 octobre 2003.
Les valeurs limites d’exposition du public aux champs émis par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication sont fixées par le décret n° 2002–775 du 3 mai 2002. Ces valeurs sont établies pour les fréquences entre 0 et 300 GHz.
Le respect des valeurs limites est vérifié par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) lors de la délivrance de l’accord pour l’implantation des stations de base radioélectriques. Pour la période 2004–2007, une campagne des mesures a été réalisée par des laboratoires accrédités et analysée par l’ANFR. Les moyennes des niveaux de champs relevés dans les lieux de mesures choisis montrent qu’ils sont inférieurs à 2 % des valeurs limites d’exposition, quelle que soit la bande de fréquence considérée.
L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) a publié en janvier 2009 un rapport sur l’évaluation des impacts sanitaires sur les systèmes d’identification par radiofréquences (RFID).
Ce rapport indique que « l’étude de la littérature, ainsi que les résultats des campagnes de mesures, ne permettent pas à ce jour d’établir l’existence d’un risque sanitaire lié à l’exposition aux champs électromagnétiques émis par des systèmes RFID. Toutefois, il est à noter que l’exposition professionnelle peut être nettement plus importante que celle de la population générale ».
L’AFSSET recommande :
- de poursuivre la veille scientifique sur la recherche des effets biologiques des rayonnements aux fréquences spécifiques des RFID ;
- de concentrer les recherches sur les expositions professionnelles utilisant des systèmes RFID à fonctionnement continu ;
- de limiter les expositions inutiles, en réduisant l’intensité ou la fréquence, entre autres.
Sources :
Recommandation européenne 1999/599 (limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques)
Décret n° 2002–775 (valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques)
Avis de l’AFSSET n° 2005/013
Arrêté du 8 octobre 2003 (spécifications techniques applicables aux équipements terminaux radio électriques)
Article publié le 22 juillet 2009
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