Loi santé : des nouveautés pour les référents handicap et les référents en santé et sécurité au travail
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Essayer gratuitement pendant 30 joursJe me connecteLes nouveautés relatives au référent en santé et sécurité au travail
Depuis le 1er juillet 2012, tout employeur a l’obligation de désigner un salarié compétent pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise.
La loi santé précise désormais que le ou les salariés désignés pour s'occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l'entreprise apportent leur contribution à l'évaluation des risques professionnels dans l'entreprise.
Leur formation en santé et sécurité au travail devient aussi obligatoire. Jusqu’à présent, le ou les salariés désignés pouvaient en bénéficier sur demande.
Sa durée est identique à celle attribuée aux élus CSE et sa prise en charge est assurée par l’employeur (voir notre article « Représentants du personnel : des nouveautés concernant leurs missions et leur formation en santé et sécurité au travail ». Le temps de formation est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel.
La prise en charge de cette formation par l’OPCO est possible dans les entreprises de moins de 50 salariés.
De nouvelles missions pour le référent handicap
Depuis la loi avenir professionnel, les entreprises d’au moins 250 salariés doivent désigner un référent handicap chargé d'orienter, d'informer et d'accompagner les personnes en situation de handicap.
La loi santé est venue ajouter deux missions à cette fonction.
Ainsi, à la demande du travailleur, le référent handicap peut participer :
- au rendez-vous de liaison organisé entre le salarié et l'employeur, et associant le service de prévention et de santé au travail (nouveau nom des services de santé au travail) en cas de suspension du contrat suite à un accident ou une maladie dépassant une certaine durée ;
- ainsi qu'aux échanges qui peuvent être prévus à l’issue de la visite médicale de mi-carrière organisée en principe l’année des 45 ans.
Dans les deux cas, il est tenu à une obligation de discrétion à l'égard des informations à caractère personnel qu'il est amené à connaître.
En l’absence de précision contraire, ces nouveautés entrent en vigueur au 31 mars 2021 sous réserve de publication des décrets nécessaires.
Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail, Jo du 3, art. 3, 20,27 et 39
Juriste en droit social et rédactrice au sein des Editions Tissot
Diplômée du master 2 DPRT de la faculté de droit de Montpellier et experte en droit social, je suis spécialisée dans la rédaction juridique. Au sein des Editions Tissot, je participe à l'animation...
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