|  Vos salariés se plaignent de troubles musculo-squelettiques (TMS) et votre médecin du travail vous dit que vos salariés sont exposés à des vibrations importantes. D'accord, mais comment mesurer votre risque « vibrations » ? Comment protéger vos salariés ? Quelles sont vos obligations ? Évaluer le risque « vibrations » n'est pas simple : à partir des données du constructeur, vous êtes confronté à divers facteurs comme le froid, la nature du sol ou du matériau qui peuvent faire varier considérablement les résultats vibratoires. Attention, ce facteur de risque professionnel n'est plus pris en compte dans le cadre du C2P. En revanche, l'obligation de prévention de ce risque à la charge de l'employeur demeure inchangée. Etape
1 -
Recenser les situations de travail exposées aux vibrations
Les situations exposant les salariés du BTP aux vibrations sont nombreuses.
Exemples de situations exposant aux vibrations : conduite d'engins, de camions ; utilisations de marteau-piqueur, perceuse, tronçonneuse bois et fer, aiguille vibrante, polisseuse, clé à choc, visseuse, meuleuse, ponceuse vibrante, riveur, grignoteuse, burineur, débroussailleuse, écorceuse, plaques vibrantes ; utilisation d'engins à conducteur non porté, etc.
Exemples de postes de travail concernés : conducteur d'engins, de camions ; manoeuvre, maçon, coffreur bancheur, menuisier d'atelier et poseur, métallier d'atelier et poseur, ouvrier de démolition, couvreur zingueur, carreleur, plâtrier-peintre, plombier, chauffagiste, électricien, manoeuvre TP, conducteurs d'engins non portés, etc.
Etape
2 -
Évaluer le risque « vibrations »
Pour évaluer le risque de vibrations, il faut d'abord savoir ce qu'est une vibration :
c'est un mouvement oscillatoire : distance = mètre ; mesuré dans un espace temps, la seconde : vitesse = m/s ; à une certaine fréquence : Hz.
Au terme d'une équation quelque peu barbare, à manier par des personnels initiés, ces paramètres permettent de calculer l'accélération pondérée en fréquence mètre par seconde au carré. Pour chaque matériel ou engin, vous devez trouver les résultats de cette équation dans les notices d'instructions. Vous devez donc assembler les notices techniques des machines et engins recensés, et noter les émissions vibratoires indiquées par le fabricant. Les laboratoires des CARSAT peuvent vous aider à évaluer le risque « vibrations ». La démarche ADAPT développée par l'OPPBTP et les médecins du travail du BTP a pour objet l'étude des postes de travail pour évaluer les risques physiques et proposer des améliorations ; elle est particulièrement adaptée aux risques physiques comme les vibrations. Des instruments de mesure modernes permettent de mesurer les émissions vibratoires des engins sans immobiliser l'engin. Voir la méthodologie d'évaluation dans l'onglet « À télécharger ».
Etape
3 -
Comparer les niveaux mesurés aux valeurs limites d'exposition professionnelle (VLEP)
Les VLEP journalières (période de référence de 8 heures) déclenchant l'obligation pour l'employeur de mettre en oeuvre une démarche de prévention, en liaison avec le médecin du travail qui suit les salariés de l'entreprise, sont : de 2,5 m/s2 pour les vibrations transmises aux mains et aux bras ; de 0,5 m/s2 pour les vibrations transmises à l'ensemble du corps.
Par ailleurs, ces valeurs ne doivent en aucun cas dépasser, toujours sur 8 heures : 5 m/s2 pour les vibrations transmises aux mains et aux bras ; 1,15 m/s2 pour les vibrations transmises à l'ensemble du corps.
Etape
4 -
Organiser la surveillance médicale
Les salariés majeurs exposés aux vibrations font l'objet d'un suivi médical adapté et sont soumis à un contrôle médical périodique (au moins tous les 4 ans pour un poste à risque).
L'employeur est informé de toute conclusion significative provenant de la surveillance médicale exercée par le médecin du travail, dans le respect du secret médical. L'employeur en tire toutes les conséquences utiles, et notamment : revoit l'évaluation des risques ; revoit les mesures prévues pour supprimer ou réduire les risques ; tient compte de l'avis du médecin du travail pour la mise en oeuvre de toute mesure jugée nécessaire pour supprimer ou réduire les risques, y compris l'éventuelle affectation du travailleur à un autre poste ne comportant plus, ou moins, de risque d'exposition.
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| N'exposez pas les salariés de moins de 18 ans aux vibrations supérieures au seuil autorisé
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| Les résultats de l'évaluation des niveaux de vibrations mécaniques ou du mesurage sont tenus à la disposition des membres du CSE.
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| La faute inexcusable de l'employeur pourra être reconnue lors d'un contrôle de l'inspection du travail ou d'un technicien de la CARSAT, ou suite à un accident du travail ou une déclaration de maladie professionnelle, en cas d'absence de mesures des niveaux d'expositions aux vibrations et d'absence de mesures de prévention.
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| Consultez les outils mis en place par l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
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| Que faut-il privilégier entre évaluation et mesurage ?
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