Jurisprudence sociale
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Jurisprudence «Surveillance des salariés»
Les informations professionnelles contenues sur une clé USB peuvent être utilisées pour prouver la faute d’un salarié
Les faits
Mme X, salariée de la société PBS depuis le 26 juillet 2006 en qualité d'assistante administrative, a été licenciée pour faute grave par lettre du 20 février 2009 en raison de l’enregistrement sur une clé USB d'informations confidentielles concernant l'entreprise et certains de ses membres. La cour d'appel a estimé que la rupture était sans cause réelle et sérieuse car l'employeur avait utilisé un moyen de preuve illicite et que la salariée n'était pas présente lors de la consultation de sa clé.
Ce qu’en disent les juges |
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Ce qu’il aurait fallu faire |
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Condamnation |
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La dénomination « mes documents » donnée à un fichier ne lui confère pas un caractère personnel
Les faits
M. X, salarié de la société Nouvelle communication téléphonique depuis le 1er septembre 1998 en qualité d'attaché technico-commercial a été licencié pour faute grave le 11 septembre 2006 pour avoir fait une utilisation détournée de son ordinateur professionnel en enregistrant des photos à caractère pornographique et des vidéos de salariés prises contre leur volonté.
La cour d ‘appel a estimé que le licenciement était sans cause réelle et sérieuse et a condamné l'employeur au paiement de diverses indemnités à ce titre car, selon le constat d'huissier, les fichiers incriminés se trouvaient sur le disque dur de l'ordinateur du salarié dans un dossier intitulé « Mes documents » et que leur ouverture faite hors la présence de l'intéressé n'était justifiée par aucun risque ou événement particulier justifiant l'atteinte portée à sa vie privée.
Ce qu’en disent les juges |
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Ce qu’il aurait fallu faire |
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Condamnation |
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