Jurisprudence Rupture anticipée - Editions Tissot
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Jurisprudence sociale

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Jurisprudence «Rupture anticipée»

Le refus du salarié de travailler, sans motif légitime, n’entraîne pas à lui seul la rupture du contrat de travail

Jurisprudence Rupture anticipée : Source > Cassation sociale, 22 octobre 1997, n° 96-40.006
Les faits

Le 3 février 1992, une salarié est engagée en qualité d’attachée commerciale par CDD de 3 mois, renouvelé pour une période de 8 mois jusqu’au 30 décembre 1992. À la suite d’un arrêt de travail pour maladie du 17 août au 28 septembre, la salariée n’a pas repris son travail, et ce jusqu’à l’expiration de son contrat.

Elle a alors sollicité devant le conseil de prud’hommes des dommages et intérêts sur le fondement de l’article L. 122-3-8, devenu L. 1243-4, du Code du travail, correspondant aux rémunérations qu’elle aurait perçues jusqu’au terme du contrat, ainsi qu’une indemnité de congés payés et de fin de contrat.

Ce qu’en disent les juges
Ce qu’il aurait fallu faire
Condamnation