Définition de jeunes entreprises innovantes
Les jeunes entreprises innovantes peuvent bénéficier sous certaines conditions d’une exonération totale de cotisations patronales de Sécurité sociale.
Pour être reconnue comme JEI :
- l’entreprise a moins de 8 ans ;
- elle n’est pas issue d’une concentration, d’une restructuration, d’une extension d’activité préexistante ou d’une reprise ;
- elle a moins de 250 salariés ;
- elle a réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros au cours de l’exercice, réduit ou porté à 12 mois, ou a un total de bilan inférieur à 43 millions d’euros ;
- à la clôture de chaque exercice, les dépenses de recherche sont d’au moins 15 % de charges fiscalement déductibles au titre de cet exercice, sauf celles engagées auprès d’autres JEI réalisant des projets de recherche et de développement ;
- le capital social est de 50 % au moins détenus par des personnes physiques ou des personnes morales répertoriées par la loi.
Les JEI sont dirigées ou détenues directement à hauteur de 10 % au moins, seuls ou conjointement, par des étudiants, personnes ayant un master ou un doctorat depuis moins de 5 ans, des personnes affectées à des activités d’enseignement ou de recherche.
Elles bénéficient d’une exonération totale de cotisations patronales de Sécurité sociale pour les rémunérations des salariés où l’employeur est soumis à l’obligation d’assurance chômage et pour les mandataires sociaux qui participent, à titre principal, au projet de recherche et de développement de l’entreprise. Restent dues, les cotisations salariales ; accidents du travail et maladies professionnelles ; CSG et CRDS ; contributions FNAL ; versement transport ; taxe 8 % sur les contributions patronales de prévoyance et majoration complémentaire d’accident du travail ; contribution de solidarité pour l’autonomie. L’exonération est applicable jusqu’au terme de la 7e année civile suivant celle de la création de l’entreprise. Le taux est dégressif de 100 % (3res années, 80 % la 4e année, 70 % la 5e année, 60 % la 6e année, 50 % la 7e année).
L’exonération s’applique dans la limite d’un plafonnement double qui s’établit comme suit :
- un plafond de rémunération brute mensuelle égal à 4,5 fois le SMIC (soit 7862,40 euros pour 2023) ;
- un plafond par année civile et par établissement employeur, égal à cinq fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 219 960 euros pour 2023).
L’appréciation de la limite de 4,5 fois le SMIC s’apprécie en tenant compte de la valeur du SMIC et du nombre d’heures rémunérées, quelle que soit leur nature, pendant le mois.
L’exonération de cotisations patronales de Sécurité sociale est prolongée et s’applique aux JEI qui se créent jusqu’au 31 décembre 2025.
Définitions connexes
- Fermeture définitive de l’entreprise
La fermeture définitive de l’entreprise peut intervenir pour plusieurs raisons : en cas de liquidation judiciaire, de règlement judiciaire, de travail …
- FNGS
Fonds national de garantie des salaires
- Groupement d'employeurs
Un groupement d’employeurs peut se constituer sous la forme d’une association régie par la loi de 1901, d’une société coopérative (par exemple : coopératives …
- Liquidation judiciaire
La liquidation judiciaire est une décision prise par un tribunal de commerce suite au dépôt de bilan d’une société qui n’a plus d’avenir économique et ne peut …
- Modification dans la situation juridique de l’entreprise
La situation juridique de l’entreprise peut subir une modification entraînant l’arrivée d’un repreneur.
Sous réserve de conditions à remplir, les contrats de …
- Modification du contrat de travail
Il y a modification du contrat de travail lorsque l’on touche à un élément contractuel, déterminant pour l’employeur et le salarié lors de la signature du …
Définitions populaires
- Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT)
La notion de qualité de vie au travail (QVT) correspond à un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe …
- Agent de maîtrise
Un agent de maîtrise est un salarié faisant partie d’une catégorie de personnel de production dotée de responsabilités d’encadrement du personnel ouvrier au …
- Accessoires de salaire
Les accessoires de salaire désignent les différentes primes, avantages en nature, frais professionnels et indemnités versées par l’employeur en sus des …
- Absence non rémunérée
Qu’elle soit autorisée ou pas, en principe, une absence ne doit donner lieu à rémunération que si elle correspond à un motif prévu par la loi ou la convention …
- Accroissement temporaire d'activité
L’accroissement temporaire d’activité est l’un des motifs de recours au travail temporaire (CDD et intérim), qui renvoie concrètement à l’une des situations …
- Tiers ou tierce personne
Le tiers ou la tierce personne est par rapport à une relation duale comme celle liant le salarié et l’employeur par exemple, ce terme désigne toute personne …
- Salarié
Le salarié se définit comme une personne physique liée à un employeur par la conclusion d’un contrat de travail et par une relation de subordination …
- Prime d'assiduité
La prime d’assiduité a pour objet de récompenser la stabilité des salariés dans l’entreprise, et de les inciter à ne pas s’absenter. Elle n’est pas la …
- Rappel de salaire
Le rappel de salaire correspond aux éléments de salaire intégrés à des bulletins de paie postérieurs à la période de travail correspondante. Après application …
- Employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM)
Les employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM) sont des catégories de salariés dont le statut est équivalent à celui des ouvriers ou à un niveau …
- Absences, congés, maladies et accidents
- Accords collectifs et usages d'entreprise
- Avantages en nature et frais professionnels
- Conditions particulières de travail
- Contrôles et contentieux
- Cotisations et contributions sociales
- Divers
- Durée et temps de travail
- Embauche et contrat de travail
- Evolution de l'entreprise
- Formation professionnelle
- Pouvoir disciplinaire de l'employeur
- Protection des salariés
- Protection sociale et sécurité sociale
- Représentants du personnel
- Retraite - vieillesse
- Rupture du contrat de travail
- Salaire, primes et indemnités
- Santé et sécurité