Les motifs d'absence - Droit du travail Transports routiers –p- Editions Tissot
Les motifs d'absence
Droit du travail Transports routiersRéférence : WTR.02.4.010

Les motifs d'absence

Les motifs pouvant justifier l'absence du salarié sont nombreux. Vous pouvez refuser ou reporter des absences demandées par le salarié, en fonction de la raison justifiant celles-ci, mais vous devez cependant en rémunérer certaines.

Il est donc nécessaire de connaître les différents motifs d'absence pour les gérer au mieux.

Les motifs les plus courants d'absence sont l'événement familial, la maladie et la formation. Certaines absences sont également autorisées pour l'exercice d'un mandat ou pour convenances personnelles.

Dans cette page

La bonne méthode

Cas  1 -  Gérer une absence motivée par un évènement d'ordre familial

Autorisations d'absences rémunérées dont le motif est un mariage, une naissance, une adoption ou un décès

Quels que soient son ancienneté et l'effectif de l'entreprise, le salarié bénéficie d'un ou plusieurs jours de congé pour les évènements marquants le concernant ou concernant ses proches :

  • son mariage ou la conclusion d'un pacs (4 jours) ;
  • le mariage de ses enfants (1 jour) ;
  • la naissance ou l'adoption d'un enfant (3 jours). Depuis le 1er juillet 2021, la prise de ce congé est obligatoire ;
  • le décès d'un enfant : 7 jours ;
  • le décès d'un parent (frère, soeur, beau-père, belle-mère) (3 jours) ;
  • le décès d'un conjoint (du pacsé ou du concubin) (3 jours) ;
  • l'annonce de la survenue d'un handicap, d'une pathologie chronique ou d'un cancer chez un enfant : 2 jours. En pratique cela concerne :
    • les maladies particulièrement coûteuses et nécessitant un traitement long (prises en charge au titre des articles D. 160-4 et R. 160-12 du Code de la Sécurité sociale), comme la mucoviscidose, le diabète type 1 et type 2, l'épilepsie grave ou une tumeur maligne,
    • les maladies rares répertoriées dans la nomenclature Orphanet,
    • les allergies sévères donnant lieu à la prescription d'un traitement par voie injectable.

Ces durées s'entendent en jours ouvrables.

Pour bénéficier de son congé, le salarié doit adresser à l'employeur une demande d'absence avec justification de l'événement (certificat de naissance, de décès, etc.). Le Code du travail n'imposant aucun formalisme particulier, le salarié peut donc apporter cette justification par tous moyens. Il doit toutefois s'assurer que la convention collective qui lui est applicable ne fixe pas d'exigences spécifiques sur ce point.

Le congé doit être pris au moment de l'événement qui le justifie, c'est-à-dire le jour même ou dans la période entourant cet évènement.

Exemple

En cas de mariage d'un enfant, le jour de congé peut être posé pour la date du mariage, mais aussi la veille de cette date ou le lendemain.

En cas de refus de l'employeur d'accorder ce congé, le salarié peut saisir le conseil de prud'hommes par la voie du référé.

Notez-le

Depuis le 1er juillet 2020, la durée légale de l'absence rémunérée est portée de 5 à 7 jours en cas de décès :

  • d'un enfant âgé de moins de 25 ans ;
  • d'un enfant, quel que soit son âge, s'il était lui-même parent ;
  • d'une personne de moins de 25 ans à la charge effective et permanente du salarié.
Un congé dit « congé de deuil » cumulable avec cette autorisation d'absence pour décès est accordé pour une durée de 8 jours ouvrables en cas du décès :
  • de son enfant âgé de moins de 25 ans
  • ou d'une personne de moins de 25 ans à sa charge effective et permanente.
Le salarié pourra prendre ces 8 jours de façon fractionnée en 2 périodes maximum à prendre dans un délai de 1 an à compter du décès de l'enfant. Chacune de ces périodes doit être d'une durée au moins égale à 1 journée. Durant le congé de deuil, le salaire doit être maintenu par l'employeur : ce congé est en effet en partie pris en charge par la Sécurité sociale puisqu'il donne droit, selon les mêmes conditions de liquidation et de versement, à des indemnités journalières calculées comme en matière de maternité. Un dispositif de subrogation de plein droit permet à l'employeur de percevoir les IJSS (indemnités journalières de Sécurité sociale).

Convention collective "Transports routiers" (n° de brochure 3085)


La convention collective  des transports routiers prévoit des dispositions particulières, parfois plus favorables que le Code du travail.

Pour les ouvriers :

Sans condition d'ancienneté :

Evènement

Congé

Mariage du salarié

4 jours

Mariage d'un enfant

1 jour

Congé de naissance ou d'adoption

3 jours

Décès du conjoint ou du pacsé*

2 jours

Décès d'un enfant*

2 jours

Décès du père ou de la mère*

1 jour

* Les dispositions légales étant plus favorables, ces dernières s'appliquent (voir supra).

Après 3 mois d'ancienneté de l'entreprise :

Evènement

Congé

Mariage d'un enfant

2 jours

Décès du conjoint ou du pacsé

3 jours

Décès d'un ascendant ou descendant*

2 jours

Décès d'un frère ou d'une soeur*

1 jour

Décès d'un beau-parent*

1 jour

Stage pré-militaire

3 jours

* Les dispositions légales étant plus favorables, ces dernières s'appliquent (voir supra).

Pour les employés, les techniciens et agents de maîtrise, ingénieurs et cadres :

Evènement

Congé

Mariage du salarié

4 jours

Mariage d'un enfant

2 jours

Congé de naissance ou adoption

3 jours

Décès du conjoint

3 jours

Décès d'un ascendant ou descendant*

2 jours

Décès d'un frère ou d'une soeur*

1 jour

Décès d'un beau-parent*

1 jour

Stage pré-militaire

3 jours

* Les dispositions légales étant plus favorables, ces dernières s'appliquent (voir supra).

Secteur du transport routier des marchandises

Un accord du 3 février 2022 institue une autorisation d'absence de 2 jours pour chaque hospitalisation d'une durée minimale de 2 jours par enfant de moins de 16 ans, à charge effective et permanente des parents. Cette autorisation d'absence est rémunérée à 100 %.

Congés pour naissance ou adoption

Ces congés sont les suivants :

  • congé de maternité : pour toute salariée enceinte, quelle que soit son ancienneté. Elle doit avertir l'employeur de sa grossesse et de sa date de retour, par lettre recommandée avec accusé de réception (LR/AR).
    La convention collective des transports routiers rappelle les dispositions légales relatives à la durée du congé de maternité (16 semaines en principe) et l'interdiction absolue d'emploi pendant 8 semaines réparties dans les périodes précédant et suivant l'accouchement.
    Les salariées, toutes catégories confondues peuvent également obtenir une prolongation du congé de maternité se terminant au plus tard 7 mois après l'accouchement.
    En plus du système d'indemnisation légal du congé de maternité, la convention collective des transports routiers prévoit le maintien de salaire pendant une durée de 36 jours, 18 jours avant et 18 jours après l'accouchement, pour les salariées (toutes catégories confondues) ayant 1 an d'ancienneté.
    Une durée d'indemnisation supplémentaire de 2 jours par enfant à charge est prévue pour les salariées de moins de 22 ans (25 ans pour les salariées cadres), sans que cette durée d'indemnisation supplémentaire excède 46 jours ;
  • congé de paternité et d'accueil de l'enfant : le bénéficiaire peut être le salarié père de l'enfant, mais également, le salarié conjoint de la mère, ou la personne vivant maritalement avec elle ou liée par un pacs, y compris dans le cadre d'un couple homosexuel. 
    Le congé de paternité et d'accueil de l'enfant est de 25 jours calendaires, 32 jours en cas de naissances multiples et composé :
     
    • d'une période obligatoire de 4 jours calendaires consécutifs qui devront être immédiatement pris après le congé de naissance de 3 jours,
       
    • d'une période de 21 jours calendaires, ou 28 jours en cas de naissances multiples. Cette période de congé est fractionnable en 2 périodes d'une durée minimale de 5 jours chacune.
    En cas d'hospitalisation de l'enfant, le congé de 4 jours consécutifs est prolongé de plein droit, à la demande du salarié, pendant la période d'hospitalisation, dans la limite de 30 jours consécutifs. Sauf exception, il est interdit d'employer le salarié pendant le congé de naissance de 3 jours ouvrables et pendant la période de congé de paternité et d'accueil de l'enfant de 4 jours calendaires. Si la naissance de l'enfant intervient alors que le salarié a pris des congés payés ou un congé pour évènements familiaux, l'interdiction d'emploi débutera à l'issue de cette période de congé.
    Le salarié doit respecter un délai de prévenance de 1 mois pour vous communiquer la date prévisionnelle de l'accouchement. Cette information peut intervenir par écrit ou verbalement. Si la naissance intervient avant la date prévisionnelle d'accouchement, le salarié peut, s'il le souhaite, faire débuter la période ou les périodes de congé au cours du mois suivant la naissance. Pour cela, il doit vous informer sans délai de son choix.
    En cas de fractionnement du congé, le salarié doit vous informer des dates de prise et des durées de la ou des périodes de congé au moins 1 mois avant le début de chacune des périodes ;
  • congés possibles en matière d'adoption : depuis le 1er juillet 2021, la durée du congé d'adoption est augmentée de 10 à 16 semaines. En cas de répartition du congé entre les deux parents, l'adoption d'un enfant par un couple de parents salariés ouvre droit à 25 jours supplémentaires de congé (au lieu de 11 auparavant) ou à 32 jours supplémentaires (au lieu de 18 auparavant) en cas d'adoptions multiples. La durée de ce congé ne peut être fractionnée qu'en 2 périodes, dont la plus courte est au moins égale à 25 jours (au lieu de 11 auparavant). Le maintien de salaire par l'employeur en matière de congé de maternité est applicable au congé d'adoption dans les mêmes conditions.
    Le congé d'adoption offre au salarié des garanties particulières (interdiction de licencier le salarié pendant son congé, droit de ce dernier de démissionner sans préavis pour élever l'enfant).
    Dans le cas particulier où le salarié doit se rendre à l'étranger pour adopter l'enfant, il peut également bénéficier d'un congé spécifique à condition d'avoir reçu un agrément. Ce congé est non rémunéré et d'une durée de 6 semaines par agrément. Le salarié doit vous informer au moins 2 semaines avant son départ en indiquant la date du départ, ainsi que sa durée ;
  • congé parental d'éducation : à la suite d'une naissance ou d'une adoption, le salarié qui a 1 an d'ancienneté dans l'entreprise, peut s'absenter pour élever son enfant, dans le cadre d'un congé total ou d'une réduction de l'activité (d'au moins 16 heures par semaine). Il doit informer son employeur par LR/AR, 1 mois avant la fin du congé de maternité ou d'adoption, ou 2 mois avant si le congé parental ne suit pas le congé de maternité ou d'adoption.

Si le salarié opte pour un congé parental d'éducation à temps partiel, ses nouveaux horaires de travail seront idéalement déterminés par accord entre vous. Si toutefois aucun accord ne pouvait être trouvé, il vous appartient en dernier lieu de fixer ces horaires et le salarié devra s'y conformer... À condition bien entendu qu'il n'y ait pas d'abus de votre part !

Convention collective "Transports routiers" (n° de brochure 3085)

Cas  2 -  Gérer les absences maladie

Maladie du salarié : l'arrêt maladie

Le salarié doit avertir son employeur de son état (suite à un accident ou une maladie non professionnels) le plus rapidement possible et au plus tard dans les 2 jours francs et justifier son absence et ses prolongations par certificat médical. Le salarié atteint d'une maladie grave bénéficie d'autorisations d'absences pour suivre les traitements médicaux nécessaires.

Attention

La femme enceinte bénéficie également d'autorisations d'absences rémunérées pour se rendre aux examens médicaux de surveillance de la grossesse et des suites de l'accouchement. Il en est de même également pour les salariés, femmes et hommes, engagés dans un parcours de procréation médicalement assistée (PMA).

Maladie de l'enfant : le congé pour enfant malade

Tout salarié, quels que soient son ancienneté et l'effectif de l'entreprise, peut bénéficier d'un congé en cas de maladie ou d'accident, constaté par certificat médical, d'un enfant de moins de 16 ans dont il a la charge. Le salarié dispose de 3 jours à prendre sur l'année (5 jours si l'enfant a moins de 1 an ou si le salarié a 3 enfants de moins de 16 ans à charge).

Il doit transmettre à l'employeur une copie du certificat. S'il a épuisé ses jours d'absence, il peut prendre une journée de RTT ou de congés payés, voire une journée sans solde.

Maladie grave de l'enfant : le congé de présence parentale

Ce congé est ouvert à tout salarié, sans condition d'ancienneté ni d'effectif, dont l'enfant à charge est victime d'une maladie, d'un handicap ou d'un accident particulièrement grave. Il prend la forme d'un congé total ou d'une réduction de l'activité.

La durée du congé est de 310 jours au plus sur une durée maximale de 3 ans. Elle est fixée par le médecin qui suit l'enfant, en fonction de la durée de traitement de l'enfant et indiquée dans le certificat médical initial. Le droit à un second congé de même durée est ouvert sur une nouvelle période de 3 ans, lorsque la pathologie de l'enfant malade qui avait ouvert le droit au premier congé connaît une rechute ou une récidive ou en cas de perpétuation de la gravité de l'état de l'enfant.

Le salarié a droit à une allocation journalière de présence parentale (AJPP) égale à 62,44 euros.

Le salarié doit envoyer à son employeur, au moins 15 jours avant la date prévue, une LR/AR avec certificat médical attestant de la gravité de l'état, du caractère indispensable d'une présence auprès de l'enfant et de la durée de traitement.

Le congé peut être, avec l'accord avec l'employeur, fractionné ou transformé en période d'activité à temps partiel.

L'allocation journalière de présence parentale peut en effet être versée à la demi-journée. Son montant est alors de 31,22 euros par jour.

Lorsque le congé de présence parentale est pris sous forme d'un temps partiel, le montant mensuel de l'allocation journalière de présence parentale versé est calculé sur la base du nombre de journées ou demi-journées non travaillées correspondant au titre de 1 mois civil.

Le réexamen de la durée initiale de traitement de l'enfant peut être prévu par le médecin, selon un calendrier qu'il détermine. Les parents peuvent également le demander. Le médecin peut alors fixer une nouvelle durée prévisible de traitement, entraînant ainsi une prolongation du congé.

En cas de décès de l'enfant ou de diminution importante des ressources, le salarié peut adresser une demande motivée de retour anticipé, par LR/ AR, au moins 1 mois avant la date de retour souhaitée.

Une fois la période de 3 ans écoulée, un droit à congé indemnisé de 310 jours ouvrés peut être ouvert :

  • en cas de rechute ou récidive de l'enfant ;
  • ou lorsque la gravité de la pathologie nécessite toujours une présence soutenue et des soins contraignants.

Depuis le 17 novembre 2021, il est également possible de bénéficier du congé et de l'indemnisation lorsque le plafond de 310 jours est atteint sur les 3 ans, sans attendre la fin du terme de la 3e année.

Pour cela, un certificat doit être établi par le médecin qui suit l'enfant afin d'attester le caractère indispensable de la présence soutenue au regard du traitement de la pathologie ou du besoin d'accompagnement de l'enfant. Ce certificat doit être validé par le service du contrôle médical de la CPAM de façon à éviter l'automaticité du renouvellement. Un décret est attendu qui devrait définir le délai de réponse accordé à ce service.

Notez-le

Le montant de l'allocation journalière de présence parentale va être revalorisé et aligné sur le SMIC journalier, sous réserve de ne pas excéder les revenus journaliers tirés de l'activité professionnelle des bénéficiaires. Cette revalorisation devrait intervenir au plus tard au 1er janvier 2023. À ce jour, les textes ne sont toujours pas parus.

Le renouvellement anticipé du congé de présence parentale est possible, lorsque le nombre maximal des 310 jours de congé est atteint au cours de la période de 3 ans pendant laquelle le congé peut être pris, sous réserve que les 2 conditions suivantes soient remplies :

  • la production d'un nouveau certificat médical établi par le médecin qui suit l'enfant, attestant le caractère indispensable, au regard notamment de la pathologie ou du besoin d'accompagnement de l'enfant, de la poursuite de soins contraignants et d'une présence soutenue ;
  • l'accord explicite du service du contrôle médical, qui doit intervenir dans un délai de 2 mois civils suivant la réception de la demande. Son silence vaut avis défavorable.

La caisse d'allocations familiales doit notifier au salarié l'avis favorable du service du contrôle médical dès qu'elle en a connaissance. Le salarié doit l'adresser à l'employeur, avec le certificat médical établi, au moins 15 jours avant le renouvellement du congé.

La caisse doit également donner son accord à la demande d'allocation journalière de présence parentale. Son silence pendant 3 mois civils suivant la réception de la demande vaut décision de rejet de la demande d'allocation journalière de présence parentale.

La durée maximale de versement de l'allocation journalière de présence parentale est alors également renouvelée pour 310 jours.

Fin de vie d'un membre de la famille : le congé de solidarité familiale

Ce congé permet sans conditions à tout salarié de s'absenter pour assister un proche [ascendant, descendant, époux, concubin, partenaire d'un pacte civil de solidarité (pacs), frère, soeur, personne désignée comme personne de confiance] souffrant d'une pathologie mettant en jeu le pronostic vital.

Avec l'accord de l'employeur, il peut être transformé en période à temps partiel. D'une durée maximale de 3 mois, renouvelable une fois, il peut être fractionné, sous réserve de votre accord et à condition que le salarié vous avertisse au moins 48 heures avant la date à laquelle il entend prendre chaque période de congé.

Le salarié qui souhaite bénéficier d'un congé de solidarité familiale doit faire sa demande initiale par tout moyen permettant de lui conférer une date certaine et doit y indiquer la date prévisible de son retour. En cas de modification de cette date, il doit informer l'employeur au moins 3 jours à l'avance avant son retour.

À défaut d'accord collectif sur ce point (les accords de branche « Transports routiers » ne prévoient rien), le salarié doit informer l'employeur au moins 15 jours avant le début du congé (ou de la transformation en temps partiel), par tout moyen conférant date certaine ; cette information doit être accompagnée d'un certificat médical du médecin traitant du malade. En cas d'urgence précisée par le médecin, le congé peut débuter dès réception de la lettre par l'employeur. L'intéressé doit prévenir l'employeur de sa date de retour au moins 3 jours à l'avance.

La demande de renouvellement du congé doit également s'effectuer, par tout moyen conférant date certaine, au moins 15 jours avant le terme initialement prévu.

Pendant son congé, le salarié perçoit une allocation journalière dite « d'accompagnement de fin de vie », versée par sa caisse d'assurance maladie. Son montant est égal à :

  • 59,63 euros pour une interruption complète d'activité ;
  • 29,82 euros pour une réduction d'activité (temps partiel).

La durée maximale d'attribution est de :

  • 21 jours pour une interruption complète d'activité ;
  • 42 jours pour une réduction d'activité.

Si l'allocation est fractionnée entre plusieurs bénéficiaires accompagnant la personne en fin de vie, le nombre maximal de journées indemnisées reste identique, dans le respect de la limite des versements journaliers autorisés. Ainsi, par exemple, une personne peut demander le versement de 10 jours d'allocations, et une autre demander à bénéficier des 11 autres jours de versement.

Le versement de l'allocation est maintenu lorsque la personne accompagnée à domicile doit être hospitalisée.

Le salarié doit adresser à la CPAM les documents suivants : une attestation remplie par l'employeur, précisant que le salarié bénéficie d'un congé de solidarité familiale (ou qu'il l'a transformé en période d'activité à temps partiel pour le salarié) ainsi que le formulaire de demande d'allocation journalière d'accompagnement à domicile d'une personne en fin de vie (Cerfa n° 14555*01).

Enfin, notez qu'en cas de fractionnement du congé, la durée minimale de chaque période est de 1 jour.

Enfin, sachez que, avant et après son congé, le salarié a droit à l'entretien professionnel qui est notamment consacré aux perspectives d'évolution professionnelle du salarié, en termes de qualifications et d'emploi.

Perte d'autonomie d'un membre de la famille : le congé de proche aidant 

Il permet à tout salarié ayant 1 an d'ancienneté dans votre entreprise de s'occuper d'un proche atteint d'un handicap ou d'une perte d'autonomie grave :

  • soit une personne appartenant à son cercle familial (ascendant, descendant, époux, concubin, partenaire d'un pacte civil de solidarité (pacs), frère, soeur, collatéral jusqu'au 4e degré (tante, oncle, cousin(e) germain(e), neveu, nièce, etc.), personne désignée comme personne de confiance) présentant un handicap ou une perte d'autonomie ; en ce qui concerne les enfants à charge, cette notion est indépendante de tout lien juridique (filiation ou décision judiciaire relative à l'autorité parentale) : il suffit que le salarié assume la charge effective et permanente de l'enfant ;
  • soit l'ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu'au 4e degré de son époux(se), son(sa) concubin(e) ou son(sa) partenaire de pacs ;
  • soit une personne âgée ou handicapée avec laquelle le salarié réside ou entretient des liens étroits et stables, et à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne.

Toutefois, depuis le 1er juillet 2020, l'existence de particulière gravité de l'état de la personne aidée est supprimée, ce qui permet d'élargir le champ d'application de ce congé aux personnes dont le handicap ou la perte d'autonomie peuvent, sans être d'une « particulière gravité », nécessiter l'aide régulière d'un proche (personnes invalides ou handicapées, bénéficiaires de rentes d'accident du travail ou de maladie professionnelle assorties de la majoration pour tierce personne, bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie, etc.).

Attention

La personne aidée doit résider de manière régulière et stable en France et il n'est pas possible de mobiliser le congé pour des parents résidant à l'étranger.

Le congé de proche aidant ne peut pas dépasser une durée maximale de 3 mois mais il peut être renouvelé, sans pouvoir dépasser 1 an sur l'ensemble de la carrière du salarié.

Le salarié doit adresser sa demande à l'employeur par tout moyen permettant de lui conférer date certaine, au moins 1 mois avant le début du congé, précisant :

  • sa volonté de suspendre son contrat de travail pour bénéficier du congé de proche aidant ;
  • la date de son départ en congé ;
  • et, s'il le souhaite, sa volonté de fractionner le congé (ou de le transformer en temps partiel).

Il doit joindre à sa demande les documents suivants :

  • une déclaration sur l'honneur soit du lien familial du salarié avec la personne aidée, soit de l'aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables ;
  • une déclaration sur l'honneur soit précisant qu'il n'a pas eu précédemment recours, au long de sa carrière, à un congé de proche aidant, soit, s'il en a déjà bénéficié, indiquant sa durée ;
  • une copie de la décision justifiant d'un taux d'incapacité permanente au moins égal à 80 % (si la personne aidée est un enfant handicapé à sa charge ou un adulte handicapé) ou copie de la décision d'attribution de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) au titre d'un classement dans les groupes I, II et III de la grille AGGIR (lorsque la personne aidée souffre d'une perte d'autonomie) ;
  • copie de la décision d'attribution d'une des prestations suivantes : majoration pour aide constante d'une tierce personne ou prestation complémentaire pour recours à tierce personne, ou majoration spéciale pour assistance d'une tierce personne (prestation concernant les retraités des collectivités territoriales, les fonctionnaires d'État, les magistrats ou les militaires et victimes de guerre).

Toutefois, aucun délai de prévenance n'est fixé lorsque le salarié doit prendre ce congé en cas de dégradation soudaine de l'état de santé de la personne aidée, de situation de crise nécessitant une action urgente du proche aidant ou de cessation brutale de l'hébergement en établissement dont bénéficiait la personne aidée, attestée par une personne responsable de cet établissement.

Le congé est également ouvert aux aidants de personnes placées en établissement ou chez un tiers.

Vous ne pouvez pas refuser le congé dès lors que le salarié remplit les conditions de son obtention et fournit les justificatifs nécessaires. Vous ne pouvez pas non plus exiger que le congé soit reporté. En cas de refus, le salarié peut saisir le conseil de prud'hommes en référé (procédure d'urgence).

Le salarié peut mettre fin au congé de façon anticipée (décès, diminution des ressources, admission dans un établissement de la personne aidée, recours à un service d'aide à domicile, congé de proche aidant pris par un autre membre de la famille, etc.), en adressant une demande motivée 1 mois avant la date de retour envisagée (15 jours en cas de décès).

Avec l'accord de l'employeur, il peut être transformé en période à temps partiel.

Le congé peut également être fractionné avec l'accord de l'employeur, mais sans pouvoir dépasser la durée maximale de trois mois renouvelable. Dans ce cas, le salarié devra avertir son employeur au moins 48 h avant la date à laquelle il prendra chaque période de congé.

En cas de dégradation soudaine de l'état de santé de la personne aidée, de cessation brutale de l'hébergement en établissement ou d'une situation de crise nécessitant une action urgente, le salarié peut bénéficier de ce congé immédiatement.

Le congé peut être renouvelé : le salarié adresse sa demande de renouvellement par tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple) au moins 15 jours avant la date de fin du congé initialement prévu.

À l'issue du congé de proche aidant, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire, assorti d'une rémunération au moins équivalente. Il a droit à un entretien professionnel avec son employeur (il peut aussi en bénéficier avant son congé).

Dans les trois derniers cas de congés (présence parentale, solidarité familiale et proche aidant), un accord d'entreprise peut prévoir, pour une durée déterminée (au minimum de 6 mois), le versement des cotisations de retraite complémentaire et l'acquisition de points pour les salariés concernés, pendant la période de leur congé. Le calcul des cotisations se fait comme s'ils avaient poursuivi leur activité dans les conditions normales.

Le congé de proche aidant n'est pas rémunéré par l'employeur mais le salarié peut percevoir une allocation journalière du proche aidant (AJPA) versée par la caisse d'allocations familiales qui vise à compenser une partie de la perte de salaire, dans la limite de 66 jours au cours du parcours professionnel du salarié.

Son montant est fixé à 62,44 euros par journée et 31,22 euros pour une demi-journée.

Le salarié a droit à un maximum de 22 jours d'AJPA par mois. Il doit remplir un formulaire et l'adresser à la caisse d'allocations familiales.

Notez-le

Le montant de l'allocation journalière de proche aidant va être revalorisé et aligné sur le SMIC journalier, sous réserve de ne pas excéder les revenus journaliers tirés de l'activité professionnelle des bénéficiaires. Cette revalorisation devrait intervenir au plus tard au 1er janvier 2024. À ce jour, les textes ne sont toujours pas parus.

Convention collective "Transports routiers" (n° de brochure 3085)

Cas  3 -  Anticiper les absences motivées par un projet de formation

Le projet de transition professionnelle (ex-congé individuel de formation)

Tout salarié peut, quel que soit l'effectif de l'entreprise, suivre une formation de son choix, indépendamment de la participation au plan de développement des compétences de l'entreprise. L'objectif peut être l'adaptation à un nouvel emploi, à une nouvelle technique, la préparation à une reconversion, l'acquisition de nouvelles compétences ou le perfectionnement des compétences acquises.

Il doit avoir été salarié 2 ans (3 ans dans les entreprises artisanales de moins de 10 salariés), dont 1 an dans l'entreprise. La demande du salarié doit être formulée en respectant au minimum les délais suivants :

  • 120 jours avant le début du congé lorsque l'interruption continue de travail est supérieure ou égale à 6 mois et s'effectue en 1 fois à temps plein ;
  • 60 jours avant le début du congé lorsque l'interruption est inférieure à 6 mois ou lorsque la formation est réalisée à temps partiel.

Le projet de transition professionnelle, qui depuis le 1er janvier 2019 remplace le congé individuel de formation (CIF), constitue une modalité particulière de mobilisation du compte personnel de formation.

L'utilisation du compte personnel de formation (CPF)

Depuis le 1er janvier 2017, le compte personnel de formation est englobé dans un dispositif plus large, le compte personnel d'activité (CPA). Il permet à toute personne âgée d'au moins 16 ans (ou 15 ans pour les apprentis), en emploi ou à la recherche d'un emploi, de suivre, à son initiative, une formation, étant entendu que les heures de formation inscrites sur le compte demeureront acquises en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d'emploi.

Le compte personnel d'activité intègre à la fois les droits que le salarié a acquis au titre du compte personnel de formation (CPF), du compte professionnel de prévention (C2P) et du compte engagement citoyen (CEC), qui permet aux personnes qui réalisent des engagements citoyens bénévoles ou volontaires d'obtenir un crédit de 240 euros de formation par an à cumuler sur leur compte personnel d'activité.

Autres congés formation

Le salarié peut également bénéficier d'autres congés liés à la formation :

  • congé examen : pour préparer et passer un examen en vue de l'obtention d'un titre ou diplôme de l'enseignement technologique (durée de la session plus 24h/an pour la préparation). Les conditions sont les mêmes que pour le projet de transition professionnelle ;
  • congé de formation économique, sociale et syndicale et congé formation du conseiller du salarié : la demande doit être adressée au moins 30 jours avant (attention, pour tout congé pris à compter du 24 septembre 2017, vous devez procéder au maintien intégral de la rémunération du salarié en congé de formation économique, sociale et syndicale) ;
  • congé de formation du conseiller prud'hommes : pour le salarié élu conseiller prud'hommes. La demande doit être adressée au moins 30 jours avant le début du congé si l'absence est de 3 jours au plus, et 15 jours avant dans les autres cas ;
  • congé de formation aux fonctions d'administrateur de mutuelle : pour le salarié administrateur d'une mutuelle (9 jours/an). La demande doit être adressée à l'employeur 15 jours avant le début du congé, précisant la date, la durée de l'absence et l'instance où il siège ;
  • congé bilan de compétences : le congé pour bilan de compétences a été supprimé au 1er janvier 2019. Le bilan peut être réalisé depuis cette date dans le cadre du CPF et du plan de développement des compétences. Sa durée est de 24 heures maximum ;
  • congé pour validation des acquis de l'expérience : toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, qui justifie dune expérience en rapport direct avec la certification visée peut prétendre à la validation des acquis de l'expérience (VAE). Depuis le 1er janvier 2019, la demande de congé VAE prend la forme d'une demande d'autorisation d'absence de 48 heures par session d'évaluation (ou plus par accord collectif). Elle s'effectue dans les mêmes conditions qu'une formation réalisée dans le cadre du compte personnel de formation. L'employeur peut refuser la demande et reporter l'autorisation pour raisons de service. L'employeur peut décider d'inscrire des actions de VAE dans le plan de développement des compétences de l'entreprise.
    Afin de mettre en oeuvre de telles actions, une convention doit être conclue entre l'employeur, le salarié bénéficiaire et l'organisme intervenant en vue de la validation des acquis du candidat ;
  • reconversion ou promotion par alternance, dispositif Pro-A (ex-période de professionnalisation) : elle permet à certaines catégories de salariés de se former pour se maintenir dans leur emploi. Il s'agit de salariés qui n'ont pas atteint un niveau de qualification sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et correspondant au grade de la licence. Les actions de formation peuvent se dérouler en tout ou partie pendant le temps de travail, avec maintien de la rémunération ou en dehors du temps de travail, avec l'accord écrit du salarié, et sans dépasser une limite fixée par accord collectif (d'entreprise ou de branche) ou, à défaut d'un tel accord, sans dépasser 30 heures par salarié et par an. Le dispositif Pro-A peut avoir une durée comprise entre 6 et 12 mois (étendue à 24 ou 36 mois pour certains bénéficiaires) : les actions de positionnement, d'évaluation et d'accompagnement ainsi que les enseignements généraux, professionnels et technologiques ont une durée minimale comprise entre 15 % et 25 % (sans être inférieure à 150 heures) de la durée totale de la Pro-A (sauf les actions d'acquisition du socle de connaissances et de compétences et les actions VAE pour lesquelles aucune durée minimale ne s'applique). Un accord sur ce dispositif est applicable depuis le 10 décembre 2020 dans le secteur des transports routiers.

Convention collective "Transports routiers"(n° de brochure 3085)

Pas de dispositions particulières

Cas  4 -  Gérer les autres motifs d'absence

D'autres motifs permettent au salarié de s'absenter dans l'entreprise, comme c'est le cas pour convenances personnelles, pour exercer un mandat électif ou encore s'engager dans des actions de solidarité. Il peut s'agir notamment des absences suivantes :

  • congé sans solde ;
  • congé sabbatique ;
  • congé pour création d'entreprise ;
  • congé pour participation à la direction d'une jeune entreprise innovante (JEI) ;
  • congé d'enseignement, recherche, innovation ;
  • absence pour représentation ;
  • absences pour mandat parlementaire ou local ;
  • absences du conseiller prud'hommes ;
  • congé pour catastrophe naturelle ;
  • congé de solidarité internationale ;
  • heures de délégations des représentants du personnel ;
  • congé de mobilité externe volontaire sécurisée ;
  • autorisation d'absences des salariés parents d'élèves qui exercent des fonctions de représentants aux conseils départementaux ou régionaux, académiques et nationaux ;
  • congé d'engagement associatif ;
  • salariés réservistes : il existe différents types de réserves (militaire, civile, communale, etc.) qui ouvrent droit à un nombre variable de congés, non rémunérés par l'employeur mais assimilés à du temps de travail effectif. Par ailleurs, les salariés peuvent donner des jours de repos à un collègue réserviste ;
  • absences de salariés sapeurs-pompiers volontaires : les salariés peuvent également donner des jours de repos à un collègue sapeur-pompier volontaire ;
  • congé pour don d'ovocytes (rémunéré et assimilé à du temps de travail effectif) ;
  • congé pour les salariés étudiants en vue de préparer leurs examens (5 jours par tranche de 60 jours ouvrables, non rémunéré) ;
  • congé rémunéré des apprentis pour préparer les épreuves du diplôme prévu par le contrat d'apprentissage (avec maintien de salaire, pris dans le mois précédant les examens) ;
  • absences des salariés participant aux négociations de branche (entreprises de moins de 50 salariés) : rémunéré par l'employeur qui se fait rembourser par le fonds paritaire pour le financement du dialogue social.

Convention collective "Transports routiers" (n° de brochure 3085)

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Textes officiels

  • C. trav., art. L. 3142-16 à L. 3142-21 (congé de solidarité familiale), L. 1225-61 (congé pour enfant malade), L. 1225-17 à L. 1225-24 (congé de maternité), L. 1225-35 et L. 1225-36 (congé de paternité et d'accueil de l'enfant), L. 1225-37 à L. 1225-46 (congé d'adoption), L. 1225-47 à L. 1225-60 (congé parental d'éducation), L. 1225-62 à L. 1225-65 (congé de présence parentale), L. 3142-7 à L. 3142-15 (congé de formation économique, sociale et syndicale), L. 1442-5 à L. 1442-10 (conseiller prud'hommes), L. 3142-22 à L. 3142-31 (congé pour soutien familial), L. 3142-47 à L. 3142-50 (congé mutualiste), L. 3142-32 à L. 3142-40 (congé de solidarité internationale), L. 3142-41 et L. 3142-42 (congé pour catastrophe naturelle), L. 3142-116 (absence pour acquisition de la nationalité française), L. 6322-1 et suiv. et L. 6322-25 et suiv. (congés de formation), L. 6322-53 à L. 6322-58 (congé enseignement recherche), L. 1222-12 à L. 1222-16 (mobilité volontaire sécurisée)
  • CSS, art. L. 241-3-2 (exonération de la prise en charge patronale de la cotisation salariale de retraite complémentaire pendant les congés familiaux), L. 137-15 (assujettissement au forfait social de cette prise en charge), L. 168-1 à L. 168-7 (allocation journalière)
  • CASF, art. L. 232-2 (APA)
  • C. santé publique, art. L. 1244-5 (absence autorisée pour une salariée donneuse d'ovocytes)
  • Cass. 2e civ., 16 octobre 2008, n° 07-18.493  (congé de paternité et enfant né sans vie)
  • Cass. soc., 23 septembre 2009, n° 08-41.641 (fixation des horaires d'un congé parental d'éducation à temps partiel par l'employeur)
  • Circ. ARRCO - AGIRC n° 2009-28 DRE, 16 novembre 2009 (cotisations de retraite complémentaire pendant les congés de présence parentale, solidarité familiale et soutien familial)
  • Cass. soc., 3 juillet 2012, n° 08-44.834 (l'absence pour accident de trajet est assimilée à l'absence pour accident du travail pour l'ouverture du droit aux congés payés)
  • Loi « Macron » n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques (art. 296)
  • Loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement (transformation du congé de soutien familial en congé de proche aidant)
  • Cass. soc., 20 janvier 2016, n° 14-26.684 (le congé de formation syndicale ne s'impute pas sur les congés payés conventionnels)
  • Tribunal administratif de Clermont-Ferrand, 6 avril 2016, n° 1500608 (condamnation de l'État à indemniser un salarié pour non-conformité au droit européen. La règle française selon laquelle les absences pour maladie non professionnelle entraînent la réduction des droits à congés payés n'est en effet pas conforme au droit européen)
  • Cass. soc., 3 mai 2016, n° 14-29.190 (défaut d'information de l'employeur de la prolongation d'un congé parental d'éducation : licenciement pour faute grave justifié)
  • Décret n° 2016-1554 du 18 novembre 2016 relatif au congé de proche aidant
  • Décret n° 2016-1574 du 23 novembre 2016 relatif aux représentants des parents d'élèves siégeant dans les conseils départementaux, régionaux, académiques et nationaux
  • Loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté (congé d'engagement associatif)
  • Ord., n° 2017-1386, du 22 septembre 2017, relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales (art. 6 : maintien de la rémunération du congé de formation économique, sociale et syndicale)
  • Décret n° 2017-1818, du 28 décembre 2017, relatif à la prise en charge de la rémunération des salariés participant aux négociations de branche
  • Cass. soc., 14 décembre 2017, n° 16-24.027 (congé sabbatique : à défaut de réponse, l'accord de l'employeur est réputé acquis)
  • Loi n° 2018-84, du 13 février 2018, créant un dispositif de don de jours de repos non pris au bénéfice des proches aidants de personnes en perte d'autonomie ou présentant un handicap
  • Loi n° 2018-607, du 13 juillet 2018, relative à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025 et portant diverses dispositions intéressant la défense (autorisation d'absences des salariés réservistes et dons de jour de congés)
  • Loi n° 2018-771, du 5 septembre 2018, pour la liberté de choisir son avenir professionnel (refonte des différents congés formation)
  • Cass. soc., 23 janvier 2019, n° 17-28.330 (refus du congé pour évènement familial : compétence du juge des référés)
  • Loi n° 2019-180, du 8 mars 2019 (renforcement du congé de présence parentale) et décret n° 2020-470, du 23 avril 2020
  • Cass. soc., 3 juillet 2019, n° 18-14.949 (obligation de réintégrer le salarié qui a bénéficié d'un congé pour création d'entreprise dans un emploi similaire à son précédent emploi)
  • Cass. soc., 29 janvier 2020, n° 18-19.313 (le salarié peut renoncer à sa demande de congé sans solde tant que l'acceptation de son employeur n'a pas été portée à sa connaissance)
  • Loi n° 2020-692, du 8 juin 2020, visant à améliorer les droits des travailleurs et l'accompagnement des familles après le décès d'un enfant et décret n° 2020-1233, du 8 octobre 2020
  • Décret n° 2020-1208, du 1er octobre 2020, relatif à l'allocation journalière du proche aidant et l'allocation journalière de présence parentale
  • Loi n° 2020-1576, du 14 décembre 2020, de financement de la Sécurité sociale pour 2021 (augmentation de la durée des congés pour évènements familiaux)
  • Décret n° 2021-428, du 12 avril 2021 (congé d'adoption : modalités d'information par l'employeur)
  • Décret n° 2021-574, du 10 mai 2021 (allongement et obligation de prise d'une partie du congé de paternité et d'accueil de l'enfant)
  • Loi n° 2021-1484, du 15 novembre 2021 (amélioration des conditions du congé de présence parentale)
  • Loi n° 2021-1678, du 17 décembre 2021, visant à l'accompagnement des enfants atteints de pathologie chronique ou de cancer, et décret n° 2023-215, du 27 mars 2023, fixant la liste des pathologies ouvrant droit à un congé spécifique pour les parents lors de l'annonce de la maladie chronique de leur enfant
  • Loi n° 2021-1754, du 23 décembre 2021, de financement de la Sécurité sociale pour 2022 (amélioration de l'indemnisation des congés de présence parentale et de proche aidant)
  • Décret n° 2022-733, du 28 avril 2022, relatif au renouvellement avant terme du congé de présence parentale et de l'allocation journalière de présence parentale
  • Décret n° 2022-736, du 28 avril 2022, relatif à l'allocation journalière de présence parentale
  • Décret n° 2022-1037, du 22 juillet 2022, relatif au congé de proche aidant et à l'allocation journalière du proche aidant
  • Loi n° 2023-171, du 9 mars 2023, dite « DDADUE » (assimilation du congé de paternité à du temps de travail effectif pour le calcul de l'ancienneté)

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